Moins de 2 calories par pastille...

vendredi 1 août 2008

Tout ça ne mène à rien


Tout ça ne mène à rien.
Je le sais.
Je m’en rends compte tous les jours.
C’est pas possible de passer mes journées à attendre un signe de lui.
C’est stupide.
Ça ne me ressemble pas, en plus.
Je ne comprends même pas pourquoi je m’accroche comme ça.
Je veux dire, c’est vrai qu’il est charmant, intelligent, drôle, et plein d’autres trucs encore, mais et alors ? Très honnêtement, c’est pas Brad Pitt non plus, quoi…
Et puis c’est quoi cette histoire de tomber amoureuse d’un type qui 1) n’est pas libre (moi non plus ceci dit, hein) 2) habite à 700 bornes 3) j’ai vu en tout et pour tout une journée, sans rien de plus qu’un (même pas) baiser échangé dans les toilettes d’une salle des fêtes ?
Non, mais, dit comme ça c’est vrai que ça semble du n’importe quoi…. Et ça l’est…

Alors la seule chose intelligente à faire serait de tirer un trait sur cette histoire, de se dire que tout ça n’était qu’un égarement passager, et de reprendre ma vie où je l’ai laissée il y a presque trois semaines…
…..
Trois semaines d’attente

J’en peux plus d’attendre.

Et en même temps j’arrive pas à m’en défaire, de ce type.
Je sais pas pourquoi. J’ai l’impression que si je perds cette histoire, je n’aurai plus rien dans ma vie. Alors que c’est pas vrai, hein, ma vie était très bien avant de le rencontrer, j’ai vécu 32 ans sans lui, visiblement ça ne m’a pas empêché d’être heureuse.
Et sûrement plus heureuse que je ne le suis en ce moment, pauvre petite chose accrochée à son téléphone et à son mail en attendant qu’il ait 5 minutes à m’accorder.

Je néglige mon boulot, je néglige mon homme, je néglige mes chats, je néglige mes amis…. Je n’arrête pas de penser à lui, j’en ai mal dans le ventre à force.

Et plus j’y pense, et plus je me dis qu’il n’est que l’objet qui me sert à exprimer mes émotions, ce que je ressens est peut-être du seulement au fait que j’ai envie qu’on m’aime.
Ceci dit, si c’était vraiment le cas, je suppose que je ressentirais la même chose pour Nico. Et c’est pas le cas.

Mais j’ai déjà vécu ça, et je sais comment ça finit à coup sûr : mal. Au bout d’un moment ce sera fini, je serai dévastée, une vraie loque, et il faudra que je le cache, et ce sera dur, très dur.
Et puis la vie reprendra tout doucement.
Je redécouvrirai la chance que j’ai d’avoir un homme extra à mes côtés, que j’aime et qui m’aime, et qui supporte mes sautes d’humeur, et qui ne me fait jamais de mal, lui.
J’apprécierai à nouveau ma vie.

Mais je garderai toujours ce sentiment enfoui en moi, cette douleur avec laquelle je vis depuis tout ce temps. Ça ne fera qu’une douleur supplémentaire, c’est tout.
Et de temps en temps j’y repenserai, et j’aurai oublié ces heures passées à attendre, et comme je me trouvais stupide de me rabaisser comme ça, et j’aurai juste le regret de toutes ces conversations, de ces moments de complicité, et j’en arriverai même parfois à regretter ce qui aurait pu être, mais qui ne sera jamais.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Histoire vraie ?

Anonyme a dit…

Beh oui, sinon ça n'a aucun intérêt, hein...