Moins de 2 calories par pastille...

vendredi 31 octobre 2008

Ceci est une note écoeurante de bons sentiments, vous êtes prévenus...

J’aime pas les blonds.
J’aime ni le sport, ni les sportifs.
Je vote à gauche depuis toujours.
En-dessous d’1m80, je considère qu’un homme est trop petit pour moi.
J’aime pas les enfants.
Je suis attirée par les méchants.


Il est blond.
Il adore le sport. Avant, il courait derrière un ballon. Maintenant il court derrière rien, je comprends encore moins.
Je suis sûre qu’il est de droite.
Il mesure 1m79 (c’est con)
Il veut 4 enfants (bon, heureusement, il en a déjà deux)
C’est l’homme le plus gentil que je connaisse.


Mais je m’en fous.
Je suis amoureuse.

Promis, dès que je sors de cet état de béatitude idiote provoqué par ma rencontre avec lui, je redeviens moi-même.
Pour le moment, je reste dans le monde des Bisounours (mais j’ai un peu honte, quand même)

Ouais, je sais, c'est chiant pour moi aussi, je me reconnais plus.

lundi 27 octobre 2008

A la faveur de l'automne, revient cette douce mélancolie

Salut les gens (maintenant que j’ai des lecteurs, je les bichonne, hein)


Bon alors déjà, merci.
Oui, oui, j’insiste.
Voyez-vous, grâce à vous, j’économise toutes les semaines une séance de psy (bien que je pense que je devrais y aller quand même, mais bref, passons)
Et grâce à tout cet argent économisé (Julien Courbet et ses conseils à deux balles n’ont qu’à bien se tenir, face à moi c’est vraiment des petits joueurs), je me suis donc acheté hier de sublimes chaussures. Alors bon, elles coûtent un bras, c’est vrai. Mais elles sont beeeeeelles…

Certains esprits chagrins (mais réalistes) pourraient m’opposer que dis donc, c’est quand même un peu la crise, toussa toussa, et qu’en plus à mon âge il serait peut-être temps de penser à économiser pour ma retraite, et que c’est pas en claquant mon salaire dans les magasins que je pourrais me payer un jour un beau pavillon tout neuf avec une barrière blanche et un labrador qui s’ébat dans le jardin…
Ouais, c’est pas faux (et en même temps, je demande qu’on m’achève si jamais un jour ça devient mon rêve, ce genre de trucs)

Et en même temps, moi, quand je suis stressée, j’y peux rien, acheter une paire de chaussures (ou une robe, ou une crème de jour, ou un sac, je suis pas trop difficile), ça me calme.
Et là, j’avais bien besoin de me calmer.

Parce qu’il faut vous dire que j’ai eu un coup de fil auquel je ne m’attendais pas, vendredi soir.
Enfin, je m’y attendais un peu, quand même, vu que jeudi soir il avait déjà essayé de me joindre. Et qu’en plus je lui ai envoyé un mail pour lui dire de tenter sa chance à nouveau vendredi (oui, donc, là, on peut dire que je cherche les ennuis, en fait) (je suis joueuse, que voulez-vous)


Enfin, voilà, Dexter est de retour. On l’applaudit bien fort.


Je vous avais pas dit comment ça s’était fini, tout ça.
Ben tout simplement parce que ça ne s’est pas vraiment fini. Enfin, pas officiellement, quoi. Mais bon, tu me diras, comment terminer officiellement une relation qui n’est pas officielle ?
En ne donnant plus de nouvelles, exactement. C’est simple, facile, et tout le monde comprend.
Et moi je croyais que j’avais bien compris.


Bah faut croire que non.


Vu que Dexter, il avait visiblement un peu mal pris que je l’ai pas appelé pour son anniversaire. En même temps ce jour-là, Mickey les yeux bleus il m’a pas trop laissé de temps pour penser à quoi que ce soit (bon, je te fais pas un dessin, hein)
Et même qu’il a eu l’air un peu chafouin quand il a compris ce que je faisais au lieu de lui envoyer un joli cadeau emballé dans du papier de soie.


Donc voilà, c’était bien quand même. Il a été charmant, drôle, attentif, comme il sait l’être.

Alors, vous comprenez, j’avais bien besoin de nouvelles chaussures après tout ça.
Ca ne résout rien, mais ça soulage.
Et puis elles sont beeeeeelles… (je l’ai déjà dit, ça, non ?)

lundi 20 octobre 2008

Des fois, je suis là

Bon, les gens.
Parlons peu, parlons bien.

Ma vie, en ce moment, c’est le bordel.

D’après mon toubib, j’ai besoin d’en parler (mais pas à lui, hein, faut pas déconner, déjà il me pique avec ses petites aiguilles sournoises, c’est bien suffisant)
Alors, vu que t’es là à rien faire, c’est à toi que je vais causer (c’est vachement moins cher qu’un psy, comme ça je pourrai encore m’acheter des chaussures)

Bon, déjà, je suis amoureuse (oui, encore) (mais pas du même)
Et donc, dans la merde.
Ouais, chez moi, faut croire que ça va avec.

Je vais t’épargner le couplet sur comment il est beau, intelligent, gentil, sexy, qu’il a des yeux bleu marine que quand je le regarde je fais de l’apnée, et que t’entends les culottes des filles tomber quand il passe dans la rue.
Ça tu t’en fous, t’as bien raison.

Tout ce que je peux dire, c’est qu’une fois de plus je me suis embarquée dans un truc pas possible.
Et que si j’avais deux sous de jugeote, je lâcherais l’affaire tout de suite.
Et que j’irai sûrement en enfer pour ce que je fais avec lui, où on m’obligera à écouter du Christophe Maé pour l’éternité (je te dis pas l’angoisse) (et si je persiste, ce sera du M. Pokora)

Bon, et sinon, côté boulot, c’est un peu la misère aussi.
Mes collègues ont pas d’humour, que même pas c’est croyable à ce point-là.
Heureusement y’a mon juriste préféré. Il sauve le reste. (en plus il est choupi comme tout)
Mes clients sont chiants, aussi, mais bon ça c’est normal, vu qu’ils me payent pour résoudre leur problèmes, ils en profitent pour en rajouter, les salauds.

Voilà. Et je te parle même pas de l’état du parquet sous mon lit, la dernière fois que j’ai regardé, on se serait cru dans les Shetland tellement y’avait des moutons.
Ah mais je peux pas me vautrer dans la luxure avec Mickey-les-yeux-bleus et en même temps faire la poussière sous le lit, je suis pas WonderWoman, moi.