Moins de 2 calories par pastille...

lundi 24 novembre 2008

Arrêtons de nous lamenter (mais juste un petit dernier pour la route, alors)

Bon, aujourd’hui, je vous avertis tout de suite, j’ai pas le moral.
Comme ça c’est clair.
On va pas en faire un plat, mais j’aimerais bien que ça passe, quand même.
Parce que ça va bien cinq minutes, les conneries, mais moi à un moment donné, j’ai une vie à mener, hein.

Je ne pensais pas tomber amoureuse comme ça. Je croyais que je pourrai gérer ça. Tu parles, je gère rien du tout, en fait.
Alors oui, c’est vrai, c’est extraordinaire. C’est exceptionnel. C’est merveilleux.
Il est tout ce dont je rêve. Il a toutes les qualités que je recherche. Il a suffisamment de défauts pour que je ne culpabilise pas trop de ne pas être parfaite moi non plus.
Et en plus il m’aime.
Et aujourd’hui j’ai envie qu’il souffre. J’ai envie qu’il ait mal comme moi j’ai mal.
(Ça va, hein, j’en suis pas fière, non plus)

Comme moi, je voudrais qu’il souffre parce qu’on ne peut se voir qu’en prenant rendez-vous, ce qui interdit toute spontanéité, toute envie subite, toute improvisation.
Comme moi, je voudrais qu’il souffre parce que je m’endors dans les bras d’un autre. Cet autre qui me connaît si bien, qui m’aime, et qui ne m’a jamais abandonnée.
Comme moi, je voudrais qu’il souffre parce que penser à l’avenir nous est interdit. Et que comme moi, il ait envie d'y penser quand même, malgré tout.

Je voudrais qu’il ait mal pour ne plus avoir l’impression d’être la seule.
Je sais, c’est moche. Humain, certainement, mais quand même bien moche.
Du coup, en plus, je m’en veux.

Je vous avais prévenus, aujourd’hui, vraiment, je suis affreuse.
Je vais retourner me cacher dans mon bureau, et attendre que l’orage soit passé.

En attendant, je vais vous conseiller d’aller voir « Two lovers » au cinéma. Ok, ça m’a bien ruiné le moral (mais qu’est-ce qui m’a pris d’aller voir ça juste après une soirée avec Mickey les Yeux Bleus ?), mais à part ça c’est un sacré film.

jeudi 6 novembre 2008

Comme quoi des fois, j'aime bien les blondes (mais pas trop trop quand même, hein)

Y’a des fois dans la vie, on se rend pas compte que certaines personnes vous aiment.
On croit connaître ses amis, on croit savoir sur qui on peut compter.
Et parfois, ce n’est pas à ces gens-là qu’on va parler le plus facilement. En tous cas moi.
Et vendredi soir dernier, j’ai découvert que j’avais deux vraies copines.
Du genre qui ne vous juge pas quand vous leur racontez que vous êtes amoureuse d’un gars qui n’est pas libre (et que vous n’êtes pas libre non plus, avouons-le)
Du genre qui pense à vous en premier, à ce que vous ressentez, à ce que vous risquez, sans se préoccuper de ce qui peut arriver aux autres.
Du genre qui vous écoute parler de lui pendant deux heures, sans même lever les yeux au ciel. Et qui réfléchit vraiment à ce qui vous arrive.
Du genre qui raconte à qui veut bien l’entendre à quel point vous êtes belle et intelligente, sans que vous ayez eu besoin de les payer pour ça, et que même pas vous leur avez demandé. Et qui ne se rendent même pas compte à quel point c’est justement ce que vous aviez besoin d’entendre pile à ce moment-là.
Du genre qui vous invite à dîner la semaine suivante, et que ça tombe justement le soir où vous avez bien besoin de décompresser, vu que vous avez l’impression que Mickey les yeux bleus va vous rendre folle.
Du genre qui est blonde, belle et intelligente, qui sort avec un ancien collègue qui vous a un jour (y’a longtemps) mis sa langue dans la bouche, et que vous n’êtes même pas jalouse tellement vous vous sentez bien avec elle.
Du genre qui est blonde, belle et intelligente, et est amoureuse d’un de ses collègues que vous auriez envie de frapper tellement vous comprenez pas pourquoi il ne l’a pas encore prise dans ses bras.
(il semblerait que vendredi, j’avais réuni toutes mes copines blondes, belles, et intelligentes) (calmez-vous les gars, elles sont à moi)

Vendredi, j’ai donc découvert ça.
Et c’était bien.

Accessoirement, y’a une autre blonde qui m’a caressé langoureusement toute la soirée. Je le remettrai, mon pull en cachemire, ça marche bien.

Et pour finir, appelez-moi Bonne Maman, j’ai fait du pain aux noix et raisins. Et même que c’était bon. (comment j’étais, comment je suis devenue…des fois je me fais peur)