Moins de 2 calories par pastille...

lundi 9 février 2009

Non mais ça va bien, maintenant...



Il y a des fois, dans la vie, on prend de grandes décisions. Du genre de celles qui vous bouleversent une vie.

Et puis on peut pas trop savoir par avance si on fait le bon choix, ou si c’est vraiment une grosse connerie.

Comme par exemple la fois où j’avais trouvé intelligent de me faire friser les cheveux. Bon, cette fois-là, c’est clair, c’était un super mauvais choix. Faut dire que le look Jackson Five, ça va pas à tout le monde, hein. Je me contente donc de ma tignasse à la forme indéterminée, ça vaut toujours mieux que de ressembler à un caniche fou. Mais ça je pouvais pas le savoir avant de laisser un coiffeur inconscient me faire une permanente (qu’il aille rôtir en enfer, lui)

Enfin bref.

Tout ça pour dire que des décisions, moi, j’en prends pas des masses. Passke c’est fatiguant, après faut assumer, expliquer, réexpliquer, réfléchir, je suis épuisée rien que d’y penser.

Alors bon, comme je suis pas trop habituée, ça me fait tout drôle d’avoir enfin pris une grande décision. J’ai l’impression d’avoir grandi d’un coup.
Donc oui, on peut le dire, je vais commencer une nouvelle vie.

Mais pas tout de suite.
Passke bon, des fois, la vie elle fait pas tout comme je voudrais. Ben ouais, je sais, c’est con. Ça me faciliterait quand même drôlement les choses, pourtant.

Alors en attendant, vois-tu, ami lecteur, c’est pas trop la fête.

Entendons-nous bien, je suis ravie de recevoir des témoignages de sympathie de plein de gens, que presque on croirait que toute ma famille a été décimée par un serial killer tellement ils ont l’air de compatir à mon malheur.

Je suis également très heureuse d’avoir repris contact avec mes amies, que j’ai eu tendance à délaisser parce que quand tout va bien et que tu es loin, ben tu perds un peu de vue que ces filles-là c’est vraiment des perles.

Et puis c’est facile, quand comme moi tu as un caractère à la con, et que tu t’énerves pour rien (du genre quand une certaine personne a passé son week-end loin, très loin, sans toi, mais avec une autre, à boire du champagne et faire la fête), de te faire excuser parce que c’est normal d’être un peu sur les nerfs, vu la situation.

Mais quand même.

J’aime bien qu’on me regarde (quoi ? C’est flatteur, tout de même), mais là je peux même plus m’épiler les sourcils tranquille, il faut qu’il soit toujours là à me fixer.

Et puis vendredi soir, après avoir beaucoup, beaucoup bu (oui, j’ai tous les vices, mais ça tu le savais déjà), je me suis écroulée sur mon lit, c’était même pas du sommeil, je crois bien que je me suis évanouie. Passons sur le fait qu’il m’ait déshabillée, je vais pas jouer les saintes-nitouches, c’est pas comme si c’était la première fois qu’il me voyait toute nue (et puis de toutes façons, je m’en suis même pas rendue compte). Mais tout de même, reprendre conscience au milieu de la nuit parce que je sens des mains baladeuses, et manquer avoir une attaque quand je me rends compte qu’en fait, c’est pas sa main, ça je dois dire que ça m’a un peu fait flipper.
Alors bon, je veux bien être compréhensive, mais je vais quand même pas dormir en combinaison de ski pendant trois semaines, non ?

J’ai juste un tout petit peu envie de hurler quand il faut que j’explique pour la 36ème fois le moindre regard un peu vague de ma part, ou qu’il faut que je lui fasse un câlin parce que ça va pas très bien, là, vu qu’il a encore fouillé dans mes affaires et trouvé un truc qui lui a pas plu. Alors que moi tout ce que je voudrais c’est être SEULE. Dans pas longtemps, je vais plus supporter qu’on me touche, à force d’être tripotée comme ça tout le temps.

Bref, tu l’auras compris, on est pas sortis du sable.

A la base, aujourd’hui, je voulais te parler de la fois où l’aixoise de base et moi on s’est retrouvés à moitiés à oilpe dans la neige, et que c’était trop marrant, et en plus je sais que ça t’aurait vachement plu vu que t’es un pervers. Mais bon, là, faut m’excuser, ça attendra.

Donc je te salue bien (mais de loin, hein, puisque je te dis que je supporte plus qu’on me touche)

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