Moins de 2 calories par pastille...

dimanche 19 avril 2009

Un jour, y’a quelques temps, j’avais écrit ça sur ce blog :


« J’ai envie de douceur.


J’ai envie de me sentir comprise.


J’ai envie de me sentir désirée.


J’ai envie d’une belle histoire.


J’ai envie d’être moi-même et que tu m’apprécies pour ça.


J’ai envie de pouvoir dire des bêtises et que ça ne soit pas grave. »


A l’époque, j’étais complètement conne enfermée dans une histoire de merde pas très épanouissante pour moi avec Dexter.

Mais bien sûr, je ne m’en rendais pas compte, vu que j’étais tellement stupide contente que quelqu’un s’intéresse enfin à moi.


Faut vous dire que la confiance en moi, c’est pas vraiment un trait de caractère que je possède, voyez-vous. Je fais bien semblant, certainement que vu du dehors j’ai l’air de maîtriser à mort, mais en fait je suis pas vraiment capable de me trouver des qualités (et le premier qui dit que je suis gentille se prend ma main dans la gueule, j’ai déjà dit que j’aimais pas les gens gentils, on va pas revenir là-dessus).


Bon, bref, en plus à l’époque j’avais un nouveau corps que je commençais à peine à connaître, fallait que je l’essaye, un peu, pour voir.


Et puis c’est vrai que j’ai jamais trop su résister à un homme qui me trouve belle, et qui fait le premier pas. C’est-à-dire que je suis pas trop le genre de fille qui se fait draguer, voyez-vous. Ça m’a d’ailleurs toujours énervée, de jamais me faire accoster alors que mes copines n’arrêtaient pas de se plaindre qu’elles étaient poursuivies par des mecs.

Moi, on me fout une paix royale.

Autant vous dire que pour réussir à avoir un homme dans mon lit, vaut mieux que je prenne les devants, sinon je pense que je me serais refait une virginité, depuis le temps…


Tout ça pour dire qu’avec le recul, je me rends bien compte que je faisais fausse route. Mais on s’en rend compte toujours après, n’est-ce pas ?


Alors quand j’ai rencontré Mickey les Yeux Bleus (ben oui, il est toujours dans les parages, lui), faut bien avouer que c’était surtout flatteur qu’un gars comme lui puisse s’intéresser à moi. Dans ce domaine-là, c’est vrai que j’aime bien les défis, et là c’en était un de taille. Peut-être même le plus difficile…


Donc, le fait d’avoir réussi, j’en étais toute fière. Je sais, y’a des gens qui sauvent des vies, y’en a qui courent le marathon ou qui font Koh Lanta, y’en a qui ont le prix Nobel, moi ma fierté c’est de réussir à séduire un inaccessible, on a pas tous les mêmes valeurs dans la vie.


J’ai profité un moment de ma gloire, j’ai savouré ma victoire, je me suis réchauffée dans son regard, c’est vrai c’était très égoïste.


Et là j’en reviens à ce que je disais au début de cet article. J’avais envie de douceur, de compréhension, de désir, de complicité, et il m’apportait tout ça. Je prenais tout, j’étais égoïste et je m’en foutais, je voulais qu’il m’aime, je voulais qu’il me comble, je voulais être importante pour lui.


Et puis je sais pas ce qui s’est passé. C’est pas vraiment venu tout d’un coup.


Il a baissé un peu sa garde, et j’ai découvert qui il était vraiment. Et ça m’a plu. Beaucoup. Mais vraiment, hein.


Je vais pas vous faire le couplet sur à quel point il est plein de qualités, parce que bon, j’aurais l’air cruche (encore plus que d’habitude, je veux dire), mais je vais juste dire que dans la (longue) liste des qualités requises pour le poste de prince charmant officiel, ben lui il les a toutes (sauf qu’il est pas riche, mais bon, ça va, je me suis fait une raison, hein)


Pour tempérer un peu cette phrase affligeante de sensiblerie, je vais quand même dire qu’il a aussi des défauts consternants, dont le fait qu’il aime le foot et soit supporter de l’OM n’est pas le moindre.


Bon, bref, il est parfait, ça c’est dit. Alors bien sûr, moi je suis juste une fille normale, tu me donnes ce gars-là, ben moi maintenant j’arrive plus à m’en passer.

Et puis maintenant c’est trop tard, j’en veux plus d’autre.


Sauf que.


Sauf que la vie, des fois, elle fait pas comme je voudrais.

Ce qui est bien dommage, je tiens à le signaler.


Et qu’en plus, la vie, elle est particulièrement joueuse ces temps-ci. Elle a l’humeur badine, je trouve.


Alors elle me laisse gagner un peu du terrain, croire que j’ai mes chances, même que des fois j’en suis tellement sûre que je suis prête à faire mes cartons là, tout de suite. Et puis elle décide qu’elle a assez joué, alors elle me reprend mes rêves et mes espoirs, comme ça, en un coup de fil.


Oh, bien sûr, elle ne reprend pas tout d’un coup. Elle m’en laisse suffisamment pour que je ne décroche pas, pour que mon pauvre cœur soit malmené mais pas complètement détruit.


Et en plus elle s’arrange pour que je n’aie personne à qui en vouloir. Je peux même pas m’énerver contre quelqu’un, c’est frustrant, tout de même.

Ben non, c’est la vie, c’est tout…


Et le pire dans tout ça, c’est que j’en demande encore. Parce que malgré tout, c’est la plus belle histoire que j’ai vécue. Et que je suis pas du tout prête à baisser les bras. En tous cas pas tant qu’il y aura encore un espoir.


Hé toi, là-haut ! Vas-y, envoies-moi ce que tu veux, tu peux même prévoir du lourd, genre invasion d’araignées géantes, ou nuée de sauterelles, j’ai même pas peur.


La seule chose qui me touche vraiment, c’est que ce n’est pas moi qui souffre le plus dans cette histoire-là.


Et que contre ça je ne peux rien.

2 commentaires:

NicMo a dit…

Que dire (d'inteligent, hein... parce que des conneries, ça, c'est facile...) ?

Je ne sais pas, moi...

Mais alors vraiment pas.

Sauf que t'écris quand même très bien (quand tu ne dis rien sur le fond, fais-le sur la forme, ça marchait en français et en histoire-géo, mais moins -pour l'histoire-géo)

Vanille a dit…

Oh ben t'es toujours là, toi ? Alors là, ça me fait drôlement plaisir dis donc... Et merci.
Sinon, ouais, j'ai beaucoup pratiqué. Mais en maths, ça marchait pas du tout, du tout (quel dommage)