Moins de 2 calories par pastille...

mardi 19 août 2008

Perdue

Tu as pris beaucoup d’importance dans ma vie depuis que je t’ai rencontré. Trop, peut-être… certainement, même…

Mais j’aime ça… même si parfois c’est douloureux parce que tu es loin, et parce que par écrit ou par téléphone, c’est difficile de se connaître, c’est difficile de se comprendre, et j’ai l’impression de ne pas réussir à exprimer réellement ce que je ressens.

D’ailleurs j’en arrive à avoir peur de te parler, parce que je ne sais jamais comment tu vas recevoir ce que je dis… Je suppose que je ne suis pas très douée pour la communication.

Quand on se parle, j’ai envie de te dire certaines choses, mais je ne sais jamais comment les aborder, et du coup quand enfin j’arrive à m’exprimer, ça arrive comme un cheveu sur la soupe, rien à faire là, on se demande bien ce qui me prend.

Et du coup je t’entends me dire que tu préférais notre conversation précédente… c’est sûr, si on parle de sexe, y’a peu de chances de se fâcher !

Alors je cache tout ça sous une couche d’ironie, j’envoie des piques, on se chamaille, et quand on raccroche j’ai le sentiment de ne pas t’avoir vraiment parlé.

Bien sûr, je ne dis pas qu’il faut avoir de longues conversations philosophiques tous les jours, et puis d’abord mon cerveau ne le supporterait pas, mais je m’enferre dans une façon de communiquer qui n’est pas moi…

J’ai envie de douceur.

J’ai envie de me sentir comprise.

J’ai envie de me sentir désirée.

J’ai envie d’une belle histoire.

J’ai envie d’être moi-même et que tu m’apprécies pour ça.

J’ai envie de pouvoir dire des bêtises et que ça ne soit pas grave.

Je suis fatiguée de devoir être attentive à tout, de me demander tout le temps ce que tu penses vraiment.
J’ai envie que notre histoire soit jolie, qu’elle dure un temps plus ou moins long, mais qu’on en garde des souvenirs qu’on pourra ressortir pour se réchauffer un peu en cas de besoin.
Je n’ai pas vraiment envie de souffrir, mais si c’est le prix à payer pour vivre une belle histoire avec toi, je suis prête. Mais par contre, je ne suis pas prête à payer ce prix-là pour une histoire qui ne m’épanouit pas et qui me fait souffrir.

Je suis vraiment fatiguée, maintenant.

vendredi 8 août 2008

Bon, ben voilà, ça, c'est fait...


Bon, en ce moment, faut bien reconnaître, je suis monomaniaque : je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à cette histoire avec… tiens, comment je pourrais l’appeler ? L’homme des Vosges ? (non, trop rural) L’homme-qui-aime-les-rayures ? (non, un peu long) Dexter ? ah oui, ça c’est pas mal… faut connaître le dessin animé Hamtaro, et c’est là qu’on se rend compte que ma culture est quand même super bas de gamme, mais je dois reconnaître qu’il y a une certaine ressemblance…. Ah ben, je vous l’avais dit, que c’était pas Brad Pitt, hein.

Bon, bref, disons que Dexter et moi sommes passés à un niveau supérieur d’intimité, si vous voyez ce que je veux dire (et vous voyez très bien ce que je veux dire… sauf toi là bas au fond, mais ça m’étonne pas, va…)

En même temps, je sais qu’en racontant ça je m’expose à des commentaires fort peu élogieux de la part des (rares) personnes qui passent sur ce blog. Blog qui, à l’origine, (et je le signale juste en passant, ne vous sentez pas visés, hein, les 3 qui passent ici) devait seulement me permettre de raconter un peu ma laïfe sans pour autant être obligée de me farcir d’écrire un journal intime, qui en plus pourrait être trouvé par des mains étrangères et néanmoins non autorisées…
Vous me direz, ici c’est pareil, je prend le risque d’être lue par quelqu’un qui me connaît… en même temps, ce serait vraiment pas de bol, hein… je connais pas des masses de gens, et sur les millions de lecteurs de blog, il faudrait que ça tombe sur moi d’être lue par quelqu’un de mon entourage ?
Ouais, non, en fait je suis dingue, j’ai aucune conscience du danger…

Oui, donc, je disais, avant d’être grossièrement interrompue par moi-même, ben ouala, quoi, ça y est, c’est fait… que d’enthousiasme, me direz-vous… nan mais je suis pas du genre à frétiller de joie comme un petit animal devant son susucre, faut pas vous attendre à ça…
En fait, le passage à l’acte pose plus de questions qu’il n’en résout.
Passque bon, moi je pensais qu’une fois que ce serait fait (oui, là, j’avoue, j’avais assez peu de doutes sur le fait que ça se ferait un jour ou l’autre, hein) eh ben… on serait contents tous les deux (enfin lui, chais pas, en même temps c’est un peu moins important que moi, non ?), et puis on reprendrait nos vies tranquilles chacun de notre côté.


Mais qu’est-ce que je raconte ?
Ouais, bien sûr, à qui je veux faire croire ça ?

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu, aussi… Pfff, bien sûr que je savais que j’aurais envie de plus que ça…
Bien sûr que je le savais que de partager un moment avec lui me donnerait envie d’en partager d’autres…
Et bien sûr que je le savais que je serai complètement à l’ouest, après…
Ceci dit, je dois honnêtement avouer que je ne m’attendais pas à ce que ce soit si bien… Il a des ressources cachées, ce jeune homme, on dirait pas comme ça…

Donc.
Voilà.
Bravo, hein.
Résultat des courses : je sens que je vais morfler, et grave en plus. Je le vois arriver, c’est gros comme une maison, et je fais semblant de ne pas m’en apercevoir (mais c’est une ruse… qui marche pas, ok)
Je vais bien en baver pour me remettre de ça, quand il sera clair qu’on ne peut absolument pas continuer…
Parce que c’est clair.
Très clair, même.
Y’a aucune chance.
No way.
Rien.
Nada.

Merde.

vendredi 1 août 2008

Tout ça ne mène à rien


Tout ça ne mène à rien.
Je le sais.
Je m’en rends compte tous les jours.
C’est pas possible de passer mes journées à attendre un signe de lui.
C’est stupide.
Ça ne me ressemble pas, en plus.
Je ne comprends même pas pourquoi je m’accroche comme ça.
Je veux dire, c’est vrai qu’il est charmant, intelligent, drôle, et plein d’autres trucs encore, mais et alors ? Très honnêtement, c’est pas Brad Pitt non plus, quoi…
Et puis c’est quoi cette histoire de tomber amoureuse d’un type qui 1) n’est pas libre (moi non plus ceci dit, hein) 2) habite à 700 bornes 3) j’ai vu en tout et pour tout une journée, sans rien de plus qu’un (même pas) baiser échangé dans les toilettes d’une salle des fêtes ?
Non, mais, dit comme ça c’est vrai que ça semble du n’importe quoi…. Et ça l’est…

Alors la seule chose intelligente à faire serait de tirer un trait sur cette histoire, de se dire que tout ça n’était qu’un égarement passager, et de reprendre ma vie où je l’ai laissée il y a presque trois semaines…
…..
Trois semaines d’attente

J’en peux plus d’attendre.

Et en même temps j’arrive pas à m’en défaire, de ce type.
Je sais pas pourquoi. J’ai l’impression que si je perds cette histoire, je n’aurai plus rien dans ma vie. Alors que c’est pas vrai, hein, ma vie était très bien avant de le rencontrer, j’ai vécu 32 ans sans lui, visiblement ça ne m’a pas empêché d’être heureuse.
Et sûrement plus heureuse que je ne le suis en ce moment, pauvre petite chose accrochée à son téléphone et à son mail en attendant qu’il ait 5 minutes à m’accorder.

Je néglige mon boulot, je néglige mon homme, je néglige mes chats, je néglige mes amis…. Je n’arrête pas de penser à lui, j’en ai mal dans le ventre à force.

Et plus j’y pense, et plus je me dis qu’il n’est que l’objet qui me sert à exprimer mes émotions, ce que je ressens est peut-être du seulement au fait que j’ai envie qu’on m’aime.
Ceci dit, si c’était vraiment le cas, je suppose que je ressentirais la même chose pour Nico. Et c’est pas le cas.

Mais j’ai déjà vécu ça, et je sais comment ça finit à coup sûr : mal. Au bout d’un moment ce sera fini, je serai dévastée, une vraie loque, et il faudra que je le cache, et ce sera dur, très dur.
Et puis la vie reprendra tout doucement.
Je redécouvrirai la chance que j’ai d’avoir un homme extra à mes côtés, que j’aime et qui m’aime, et qui supporte mes sautes d’humeur, et qui ne me fait jamais de mal, lui.
J’apprécierai à nouveau ma vie.

Mais je garderai toujours ce sentiment enfoui en moi, cette douleur avec laquelle je vis depuis tout ce temps. Ça ne fera qu’une douleur supplémentaire, c’est tout.
Et de temps en temps j’y repenserai, et j’aurai oublié ces heures passées à attendre, et comme je me trouvais stupide de me rabaisser comme ça, et j’aurai juste le regret de toutes ces conversations, de ces moments de complicité, et j’en arriverai même parfois à regretter ce qui aurait pu être, mais qui ne sera jamais.