Moins de 2 calories par pastille...

mardi 27 janvier 2009

Ne jamais se fier aux apparences…



Depuis quelques jours, tout le monde m’aime.

Je ne dis pas ça pour me vanter (quoique), ni pour faire comme si le reste du temps la terre entière me détestait, je n’ai pas cette prétention, hein.
Mais en ce moment, je déclenche chez les gens des élans de sympathie, d’amitié, et d’amour.

Marie qui me répète que je suis exceptionnelle et unique, Virginie qui me trouve géniale, Sylvie qui pense que ses copains tomberaient sous mon charme immédiatement (très honnêtement, avec ma tête en ce moment, faut être un peu désespéré pour avoir envie de moi, mais bon, passons), et jusqu’à l’homme que je quitte et qui ne m’en veut pas, persuadé qu’il est que je suis une femme réfléchie, affirmée, déterminée, et belle aussi.

Quant à Mickey les yeux Bleus, je vois bien qu’il a été impressionné (et un peu flippé aussi) (au moins je lui fais de l'effet)

Et je ne vous parle pas de ma mère, elle est hors concours vu que déjà en temps normal elle en fait des tonnes…

Je devrais certainement profiter de cet état de grâce pour oser tout ce dont j’ai envie, demander une augmentation, exiger des cadeaux et des attentions…
Mais que voulez-vous, mes pauvres, faut croire que je ne sais pas saisir ma chance.

Je regarde tous ces gens, et je me demande qui est la fille dont ils parlent.
C’est qui, cette Vanille si forte, si sûre, qui prend des décisions, qui assume ses actes, qui sait ce qu’elle veut et fait le nécessaire pour l’obtenir ?
C’est qui cette fille à qui on dit des mots d’amour quand elle dit des mots de rupture, à qui on pardonne, et dont on dit qu’elle a raison, même si ça fait mal ?

Mais c’est qui, bordel, puisque ça ne peut pas être moi ?

Moi je sais bien que je ne suis pas tout ça. Je le sais bien que je ne fais pas les choses comme il faut, que je fais du mal aux gens (même que parfois je crois que je teste juste pour savoir si ils ont mal quand j’appuie là) (j’ai jamais dit que j’étais une fille bien), et que je suis rien qu’une pauvre chose fragile en ce moment.

Ouais, bon, pour une fois dans ma vie, j’ai pris une décision et je m’y tiens.
C’est pas franchement exceptionnel non plus, hein. Y’a des gens qui sauvent des vies tous les jours, c’est quand même autre chose.

Et non, dans mes bonnes résolutions pour 2009, y’avait pas « écrire plus souvent sur le blog ».
Dont acte.

vendredi 2 janvier 2009

Vanille s'auto-félicite (parce que sinon personne d'autre le fait)



Il semble qu’il soit de bon ton, en ces temps de fêtes, cotillons, et amour universel (beurk), de présenter ses vœux.
Je sacrifie donc à la tradition, et ça m’est d’autant plus facile que je crois que je n’ai pas encore éliminé tout le champagne rosé qui coule dans mes veines, donc je ne suis qu’amour en ce moment, profitez-en ça ne durera pas (oh que non)
Si vous lisez mon blog, a priori vous m’êtes sympathiques, en plus, donc je vous souhaite une très bonne année, pleine de tout ce que vous voulez (ceux qui ont répondu sexe et alcool me sont encore plus sympathiques, voyez)


Au moment de prendre mes bonnes résolutions pour la nouvelle année (finalement, je suis quand même très consensuelle comme fille), je me suis dit qu’un petit bilan de 2008 ne ferait pas de mal (en plus, ça me permet de faire 2 NOTES sur mon blog, je me félicite)
Bon, soyons honnête, je suis toujours à me plaindre, c’est vrai, mais finalement, 2008 n’a pas vraiment été une mauvaise année. On a eu, en vrac :

- un nouveau boulot. Et sans me fatiguer, en plus, c’est eux qui sont venus me chercher.
Contrepartie : des collègues beaucoup moins drôles et charmants qu’avant. Ben ouais, on peut pas gagner à chaque fois.

- 12 kilos repartis chez leur mère. Un nouveau corps. Et la fierté de pouvoir dire que j’y suis arrivée.
Contrepartie : une garde-robe à refaire entièrement (j’ai pas dit que c’était un problème, hein)

- une revanche sur le Grand Méchant. 11 ans plus tard, c’est vrai, mais j’ai la rancune tenace.
Contrepartie : sa femme me trouve trop sympa, je me suis fait une nouvelle (mais encombrante) amie.

- une histoire finalement assez sympa avec Dexter. Le genre qui laisse de bons souvenirs. Et qui permet de se rappeler du plaisir de séduire.
Contrepartie : un peu de douleur quand même. Et une drôle de sensation quand je le vois.

- des amis anciens qui reviennent, des amis nouveaux qu’on découvre, des faux amis qu’on oublie, mais toujours des rires, des regards, des gestes complices, proches, attentifs.
Contrepartie : pas le temps de faire le ménage. Mais on s’en fout.

- une rencontre avec Mickey les Yeux Bleus. L’impression de revivre.
Contrepartie : des millions, des milliards de questions. Et un mauvais pressentiment.

Mais aussi :
- un manteau rouge,
- des fleurs,
- des amis pour la vie,
- des amis pour la soirée,
- un tout jeune homme qui m’a fait croire que je pouvais avoir encore 20 ans,
- des chats partout,
- des journées au chaud à écouter la pluie dehors,
- des soirées apéro/fléchettes/poker,
- l’Ile de Ré, encore et toujours,
- des rêves érotiques avec Monsieur le Directeur,
- une tente berbère dans le jardin,
- deux mariages (mais pas les miens, Dieu merci)
- des enfants en pagaille (mais pas les miens non plus, Dieu merci encore)
- une robe échappée d’une chanson de Nana Mouskouri,
- un manteau toujours pas fini de coudre,
- de l’amour, des rires, des pleurs, de la colère, des cris, des baisers, du sexe, des discussions interminables, des sentiments, LA VIE, QUOI…

Oui, je sais, tout ce qui m’est arrivé de bien comporte une contrepartie. Mais est-ce que ce n’est pas toujours un peu comme ça ? (vous en faites pas, je philosophe, là, mais c’est le champagne qui veut pas redescendre)
Et puis je peux pas être béatement heureuse, moi, faut toujours que je vois le mal partout.

Demain, si vous voulez, je prendrai de bonnes résolutions, mais aussi de mauvaises comme ça je suis sûre d’arriver à en tenir quelques-unes…